Vendredi 30 septembre 2022

Un petit peu difficile de me lever ce matin. Pourtant, ça ne m'empêche pas de me mettre en tenue puis de partir courir sur le Plateau du Lassithi. La séance n'est pas longue car c'est ma dernière sortie avant le semi-marathon pas très roulant, qu'on va courir à Arkalochori dimanche. Du coup, le programme du jour est composé d'une demi-heure de footing accompagnée de cinq lignes droites. Mais en fin de compte, j'ai légèrement rallongé ce programme avec au final 11,3 km en un peu plus de 53 minutes. Après avoir débuté à Marmaketo, j'ai emprunté les étroites routes qui passent dans le cœur agricole du plateau, avant de déboucher à Lagou, puis Tzermiado et de terminer là où j'avais commencé.

Après la douche, place au petit déjeuner avec tout ce que Vassilis et Christine nous ont apporté. Miam ! Au menu, yaourt grec, miel, pains de différentes sortes, raisin, fromage, oranges pressées, café...

Pas de rando aujourd'hui, nous sommes plutôt en mode récup'. Du coup, nous prenons la voiture pour faire le tour complet du Plateau du Lassithi. Nous faisons une première halte à la sortie d'Agios Konstandinos, Julie voulant donner des pommes qu'elle a coupées, aux moutons du coin. Mais ils prennent peur et faisant preuve d'un courage intense, se barrent tous sans exception le plus loin possible !

On reprend alors notre route en traversant les petits villages jusqu'à ce qu'on arrive à Moni Vidiani, un monastère qu'on a déjà visité, mais qui a son côté reposant qui nous plaît. Il a été construit en 1854. A l'époque, il était la propriété de la famille Vidon, d'où le nom ''Vidiani'', dont les membres étaient descendants de Vénitiens. Historiquement deux périodes sont importantes ici :

- en 1866, Moni Vidiani a été endommagé par un incendie lors de la révolution crétoise contre la domination ottomane.

- en 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont exécuté l'abbé du monastère pour sa collaboration avec les forces alliées.

Poursuite de notre balade en voiture en empruntant le cœur agricole du plateau. Nous nous arrêtons au niveau de la chèvre que j'avais vue ce matin en courant. Julie tente de lui donner quelques quartiers de pomme, mais elle se montre plus intéressée (la chèvre hein !) par le sachet plastique que le fruit !

Nous décidons de monter sur le Plateau de Nissimos. Lors de cette montée, nous faisons une halte lorsqu'on croise deux biquettes, probablement une petite et sa maman. Cette fois-ci, Julie arrive à attirer leur attention et elles se régalent avec tous les morceaux qui se trouvaient dans le sachet !

Lorsque nous poursuivons notre montée, le Plateau du Lassithi s'ouvre de plus en plus à nous en dévoilant son immensité. J'adore tellement ce coin. A l'issue du dernier lacet, nous arrivons au Plateau de Nissimos, une centaine de mètres plus haut que celui du Lassithi. En arrière plan, les Monts Séléna se dressent comme une barrière le protégeant. Un endroit calme, paisible avec son paysage limite lunaire !

Nous continuons de monter en empruntant la petite route qui nous conduit à la Chapelle de Timios Stavros. On ne peut pas aller plus loin. De là, on a une vue panoramique sur l'ensemble du Plateau du Lassithi. On entend... le silence qui en provient. Un havre de paix !

En redescendant, nous nous arrêtons quelques instants à la niche du chien de berger. Un gentil toutou qu'on voit à chaque fois qu'on vient dans ce coin de Crète (donc quasiment à chaque fois !). Comme il fait chaud, Julie lui remplit sa gamelle d'eau.

De retour à Tzermiado, nous faisons nos courses au supermarché de la petite ville avant de rentrer à notre logement. Quand on arrive à ''Maison Kronio'', on peut se rendre compte que Julie et moi n'avons pas la même manière de ranger nos affaires de voyage. Première photo : mon coin rangement et seconde photo, celui de Julie ! Pas pareil...