Lundi 20 mai 2019
Encore une bonne nuit passée au Knossos Hôtel. Nous préparons nos bagages mais comme on est bien organisés ça va assez vite. Je n'ai plus qu'à les placer dans le coffre de la Panda. Un très grand parking, style terrain abandonné, jouxte l'hôtel, ce qui fait que la voiture est vraiment très proche. Nous descendons ensuite sur la terrasse du rez-de-chaussée où nous retrouvons la propriétaire des lieux qui nous concocte le même petit déjeuner que la veille. Nous nous régalons une nouvelle fois. La route qui va nous conduire de Kalamaki à Plakias, va donc se faire le ventre bien plein ! Comme nous avons trouvé le miel de la production familial vraiment délicieux, nous en achetons à la gérante de l'hôtel.
Nous sommes maintenant à bord de la voiture pour couvrir la distance jusqu'à Plakias. La route serpente dans un premier temps, puis nous retrouvons la grande route 97 où il faut reprendre l'habitude de rouler à cheval sur la ligne séparant la voie de circulation et celle de la bande d'arrêt d'urgence. C'est rigolo ! Le paysage est vraiment magnifique. La plaine de la Messara n'a rien a envier aux plus beaux paysages de ce style dans d'autres pays. Une demi-heure après notre départ nous faisons une première halte dans la petite ville d'Agia Galini qui est un port pittoresque. Ses maisons en calcaire blanc sont adossées à la roche. Agia Galini est dans une sorte de dualité entre mer et montagne. Nous marchons sur la jetée où deux vieux gros bateaux sont à quai ainsi que quelques petits bateaux de pêche. On a vraiment l'impression que les maisons blanches sont collées sur la colline et quand on se retourne on voit la mer à perte de vue.
C'est reparti en voiture, direction Plakias. La route s'est maintenant élevée avec des passages plus sinueux que jusqu'à présent. La vallée est magnifique avec toujours les très nombreux oliviers qui ne veulent vraiment pas nous quitter. Les salades grecques ne sont pas prêtes de tomber en panne d'olives ! Des petites chapelles sont érigées sur le bord de la route. J'en ai déjà repéré un bon paquet depuis notre arrivée en Crète. En fait elles se nomment ''afieroma'' et témoignent de la mémoire des défunts de la route ou alors sont érigées en remerciement d'un décès évité lors d'un accident. Nous finissons par nous arrêter une seconde fois. Nous sommes à Spili, un village de 700 habitants. Lors de notre petite marche dans cette localité, on peut tomber sous le charme d'une fontaine de l'époque vénitienne formée d'une vingtaine de têtes de lion. Le centre touristique est vraiment très mignon et les ruelles plus qu'étroites. Deux vélos ne sont pas en mesure de se croiser !
Nous reprenons ensuite la route en passant par les impressionnantes Gorges de Kourtaliotiko où on se sent tout petits. Nous entendons les cricris (les chèvres sauvages) sans les voir car leur pelage se fond parfaitement avec la roche. Il est un peu avant 14 heures lorsque nous prenons possession de notre nouveau logement pour une seule nuit à Plakias. Nous avons réservé chez Manolis Appartments. Comme son nom l'indique ce n'est pas une simple chambre d'hôtel comme nous avions jusqu'à présent, mais un appartement. Ça sera d'ailleurs dorénavant toujours ainsi jusqu'à notre départ de la Crète. L'immeuble est seulement sur deux niveaux (rez-de-chaussée et premier étage). Manolis, qui a l'air dans un premier temps un peu bourru mais qui se déride lorsque sa femme est présente, nous conduit donc au premier étage par un couloir extérieur, à l'appartement numéro 10. Il est très confortable avec un lit parfait, une cuisine bien équipée et une jolie salle d'eau, sans oublier un beau balcon donnant sur la piscine privée et le jardin arboré. Un petit havre de paix ! Nous allons manger à la Taverne Sofia, encore un établissement directement sur la plage. Je prends un Dakos (tomates, fromage, origan, le tout sur des paximadia) alors que Julie a opté pour un succulent saganaki au miel. J'ai poursuivi mon repas avec une bonne moussaka. Un petit peu de marche sur les bords de la baie de Plakias histoire d'aider à la digestion avant de retourner à l'appartement située à trois minutes de la mer (j'ai pu vérifier car en attendant d'être servie, Julie a ressenti une petite fraîcheur, le soleil s'étant caché, je suis alors retourné vite fait chez Manolis pour lui ramener sa veste de survet).
Un peu de route ensuite pour nous rendre au très beau monastère de Preveli. Les femmes doivent avoir les jambes couvertes et une tenue correcte est exigée. Il surplombe la mer de Lybie. Le silence et le calme se mélangent au cadre magnifique. Il est situé à Agios Vasilios. Il est surtout connu pour sa résistance durant la seconde guerre mondiale ainsi que plus tôt en 1866 contre les Ottomans. C'est un peu étrange et surtout je pense un manque d'habitude, mais il est ''normal'' de voir les moines orthodoxes avec des armes à feu. Quelques centaines de mètres avant ce monastère, un mémorial a été érigé justement en mémoire de ces faits d'arme en faveur de la sauvegarde des îliens contre les envahisseurs lors de la seconde guerre mondiale. La visite du monastère s'effectue après avoir réglé la somme de 3 euros par personne. J'adore les murs des habitations, la vue et il y a même une animalerie (chevaux, lapins, oiseaux, moutons ...). Un petit musée renferme quelques objets liturgiques. Pas facile d'y comprendre ce qui y est expliqué car je ne maîtrise pas vraiment le grec. Enfin pas du tout ! Heureusement qu'il y a certaines parties traduites en anglais ! Les chats qui ont élus domicile dans ce lieu de recueillement semblent paisibles. Julie s'est fait quelques copains félins qui ne sont pas farouches. On se verrait bien poser nos bagages quelques temps ici ! Un régal pour les yeux et l'esprit.
Nous sommes à nouveau sur la route mais pour une très courte durée. Nous passons devant le mémorial puis un peu après, nous tournons à droite sur une petite route pour arriver à un parking normalement payant, mais vu l'heure, les portails sont ouverts et la guérite fermée. Une descente raide sur un sentier pédestre d'une petite demi heure nous permet d'arriver au niveau de la mer et de la très belle lagune avec une grande palmeraie. Nous marchons sur cette plage avant de découvrir un étroit sentier serpentant à l'intérieur de cette magnifique palmeraie. Une petite rivière turquoise accompagne ces palmiers. Nous allons jusqu'au bout avant de faire demi-tour et de rencontrer un crabe sur le sentier. Julie a évité de marcher dessus au dernier moment. On a beaucoup de mal à se dire qu'en 2010, cette palmeraie de Preveli avait totalement été réduite en cendres par un violent incendie. Le terrible vent et l'accès difficile ont rendu complexe le travail des pompiers. Le vent était tellement fort que le monastère lui-même avait été menacé. Et aujourd'hui la verdure et ces arbres ornent fièrement la lagune. Il faut ensuite regrimper tout ce qu'on avait descendu pour retrouver la voiture bien fatigués. J'arrive trempé de sueur !
Nous retournons ensuite à Plakias mais avant d'arriver à notre appartement, je dépose Julie au supermarché Polumilis où elle achète de quoi nous faire un apéro-repas le soir sur le balcon après une bonne douche bien méritée.
Lorsque nous nous mettons au lit, nous entendons le voisin ... ronfler comme pas possible. Mais ouf, je pense que son épouse a du lui mettre un coup sur le nez car on finit par ne plus l'entendre !
Nous sommes à nouveau sur la route mais pour une très courte durée. Nous passons devant le mémorial puis un peu après, nous tournons à droite sur une petite route pour arriver à un parking normalement payant, mais vu l'heure, les portails sont ouverts et la guérite fermée. Une descente raide sur un sentier pédestre d'une petite demi heure nous permet d'arriver au niveau de la mer et de la très belle lagune avec une grande palmeraie. Nous marchons sur cette plage avant de découvrir un étroit sentier serpentant à l'intérieur de cette magnifique palmeraie. Une petite rivière turquoise accompagne ces palmiers. Nous allons jusqu'au bout avant de faire demi-tour et de rencontrer un crabe sur le sentier. Julie a évité de marcher dessus au dernier moment. On a beaucoup de mal à se dire qu'en 2010, cette palmeraie de Preveli avait totalement été réduite en cendres par un violent incendie. Le terrible vent et l'accès difficile ont rendu complexe le travail des pompiers. Le vent était tellement fort que le monastère lui-même avait été menacé. Et aujourd'hui la verdure et ces arbres ornent fièrement la lagune. Il faut ensuite regrimper tout ce qu'on avait descendu pour retrouver la voiture bien fatigués. J'arrive trempé de sueur !
Nous retournons ensuite à Plakias mais avant d'arriver à notre appartement, je dépose Julie au supermarché Polumilis où elle achète de quoi nous faire un apéro-repas le soir sur le balcon après une bonne douche bien méritée.
Lorsque nous nous mettons au lit, nous entendons le voisin ... ronfler comme pas possible. Mais ouf, je pense que son épouse a du lui mettre un coup sur le nez car on finit par ne plus l'entendre !
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