Voyage en Crète 6 - Jour 4 - Stavros - La Canée - Moni Agia Triada

 Lundi 9 mai 2022

Après une bonne nuit réparatrice suite à notre marathon d'hier, c'est en forme que nous nous levons. Pas pour aller courir évidemment (on verra ça demain matin) mais pour aller flâner dans les rues de La Canée et faire quelques emplettes. Un petit déjeuner avec un bon café et c'est parti !


Direction donc La Canée. Nous nous stationnons en bord de mer juste en face du bassin où joue l'équipe de water polo de la ville qui évolue en première division grecque. Le soleil est bien présent aujourd'hui, mais dès qu'on est à l'ombre et avec le vent, la température est un peu faiblichonne ! Nous nous baladons sur le port vénitien, puis pendant que Julie va faire quelques courses, notamment à "SA'' boutique de céramique Ergastiris, je vais me balader au musée de l'équipe nationale de football qui expose une collection importante de maillots, notamment celui de Zinédine Zidane, d'Armando Diego Maradonna... sans oublier toutes les stars grecques. En m'y rendant je me suis retrouvé au milieu d'une foule de photographes en pleine rue piétonne. Je pensais que c'était pour moi, histoire de couvrir le marathon que j'ai couru hier, mais en fait je me suis seulement retrouvé aux côtés d'Alexis Tsipras, l'ancien premier ministre grec qui faisait un bain de foule dans cette rue commerçante ! Bon, j'y ai cru.
















Après être passé devant l'énorme marché couvert municipal qui est en rénovation totale, je retrouve ensuite Julie qui n'a pas acheté trop de céramique. Comme quoi, lorsqu'elle veut, elle peut être raisonnable ! Nous poursuivons notre balade dans La Canée en montant sur le bastion qui nous offre une jolie vue sur les toits de la ville. Puis redescente dans les étroites ruelles avant d'aller faire quelques courses au supermarché Sklavenitis.

















Après être passés devant le commissariat de police de La Canée (déformation professionnelle oblige), nous retournons déjeuner à l'appartement où Pablos nous attendait. Enfin il attendait surtout les caresses de Julie !




Cet après-midi, nous allons effectuer notre retraite spirituelle (ou pas) au monastère d'Agia Triada. C'est le préféré de Julie. Pourtant il y en a beaucoup sur cette île mais il est vrai que celui-ci nous offre quiétude, beauté, tranquillité, émerveillement... Situé à la sortie d'une ligne droite jalonnée de cyprès, il est entouré de vignes et d'oliviers avec les Montagnes Blanches (portant encore bien leur nom avec la neige hivernale toujours présente) qui s'élèvent à l'horizon. Pour le côté historique, le monastère a été fondé par les frères Jérémie et Laurent de l’ancienne famille vénitienne des Tzagarola, qui étaient moines au monastère de Gouverneto, situé à proximité. En vue de la création du nouveau monastère, les propriétaires terriens d'Akrotiri ont offert de grandes étendues, tandis que Jérémie s’est rendu au Mont Athos pour copier les plans de l'édifice. Lors du Soulèvement de 1821, les ottomans ont incendié le monastère qui a été abandonné durant quelques années. Les archives ont été totalement détruites. Mais, le monastère a été restauré en 1830. En 1892, on y a créé l’école destinée à l’enseignement de membres du clergé et d'instituteurs. En 1930, elle devient un séminaire où les moines prient et vivent de leur propre culture en autarcie. On peut y admirer son très beau jardin en fleurs. Ici, les chats sont rois ! Même les chiens abandonnés trouvent de la pitance grâce aux moines. Un lieu de paix, d'amour et de tranquillité. Nous avons eu une grosse pensée pour notre Ecume qui nous a quittés il y a moins d'un mois et qui se serait vraiment plu ici ! Avant de repartir, Julie se rend sous le monastère où un musée et une boutique ont été mis en place par les moines. Elle y achète des herbes de cuisine qui vont agrémenter nos bonnes salades, viandes, pizzas... !








































































Après une très longue visite de ce monastère, nous rentrons à Georgia Vicky où Pablos nous reçoit à nouveau. Il n'est pas seul, car un copain à lui (qui vient squatter les lieux alors que Pablos est ici chez lui) est également à la recherche de caresses. Alors que le copain n'ose pas monter jusqu'au dernier étage où notre appartement se trouve, Pablos nous suit jusque devant notre porte. Sa maîtresse lui interdisant d'entrer dans les apparts, il s'est posé tranquillement sur ses fesses devant la porte avant de redescendre quelques instants plus tard !




















Ce soir, nous ne sortons pas en ville pour manger. C'est à l'appartement que nous nous faisons un petit apéro-dînatoire. On ne va pas se coucher trop tard, car demain d'autres balades nous attendent.



Bonne nuit !

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