Voyage en Crète 1 - Jour 5 - Plakias - Ekklisia Panagia - Réthymnon - Forteresse de Réthymnon

Mardi 21 mai 2019

Finalement le ronfleur de la chambre voisine ne nous a pas dérangé. Nous avons fait une grâce matinée et la question du petit déjeuner se pose. En effet il est possible de s'en faire préparer un par la femme de Manolis mais pour cela il aurait fallu prévenir la veille. A l'heure où nous étions rentrés il n'était plus possible de demander. Du coup si ce n'est pas possible on ira chercher de quoi se restaurer au supermarché de la veille. Nous rangeons nos bagages puis nous descendons dans le jardin où justement Manolis et son épouse sont assis sous la pergola pour manger. Julie (qui heureusement me sert de traductrice) demande poliment s'il est possible qu'on ait un petit dej ou pas. Immédiatement et avec un grand sourire, son épouse nous demande de prendre place à table pendant qu'elle va le préparer. Elle envoie même son mari en ville pour nous acheter du pain frais. Le petit déjeuner sera gargantuesque : œufs à la coque, tomates-mozza, pain, charcuterie, yaourt grec, jus d'orange fraîchement pressé, café, thé, marmelade ... C'est avec difficulté qu'on quitte la table. Avant de prendre la route direction Rethymnon sur la côte nord de la Crète, nous allons marcher sur le bord de plage de Plakias jusqu'à l'immense paroi rocheuse qui délimite le côté Est de la plage.














Julie s'offre un nouveau jus d'orange frais acheté en ville car même si le temps semble couvert, il fait chaud. Nous retournons à Manolis Appartments pour régler notre petit dej et une fois les bagages dans le coffre de la Fiat, nous prenons la route. Nous logeons la mer par l'ouest avant d'emprunter une route sinueuse et raide sur la droite. Nous prenons très rapidement de l'altitude, Plakias est maintenant tout petit en bas. En parlant de tout petit, il faut savoir qu'en 1961 il n'y avait que 6 personnes permanentes à y vivre (6 pêcheurs). Depuis ça a un peu grandi. Nous continuons notre montée et la route nous fait traverser la petite localité d'Ekklisia Panagia où nous faisons une courte halte, histoire d'admirer le paysage offert. On ne s'en lasse pas !





Nous finissons par arriver à Rethymnon. C'est la troisième plus grand ville crétoise après celles d'Héraklion et de La Canée. Elle a été bâtie durant l'Antiquité. Rethymnon s'est surtout développée quand les Vénitiens qui dirigeaient l'île, ont voulu installer un centre commercial intermédiaire entre les deux plus grandes villes de la Crète. La vieille ville a gardé l'authenticité de cette époque. Nous cherchons une place de stationnement pas trop loin de notre appartement. J'en trouve une finalement au pied de la Forteresse et un petit chemin pavé nous conduit vers l'entrée de ce bâtiment et surtout à une centaine de mètres de notre lieu de résidence. Et en plus un arbre protège partiellement la voiture du soleil. Que demander de plus ? Nous nous installons dans la chambre 302 du Pallazzo Fortezza au 12 Chinaras. L'appartement n'est pas très grand mais il est confortable et il ne manque de rien. Un grand balcon y est également présent. Ça sera très bien pour le petit dej de demain matin. Nous partons ensuite visiter Rethymnon et surtout sa vieille ville et son bord de mer. Julie avait repéré sur le guide du routard que chez Nikos, ils faisaient d'excellents gyros pita (un kebab bien meilleur qu'en France). Nous trouvons cet établissement, puis nous allons manger sur un banc en front de mer. La suite de la visite de cette ville ne nous emballe pas plus que ça. C'est joli mais il n'y a pas eu le coup de cœur comme celui qu'on ressent depuis le premier jour où on s'est posé sur ce territoire Grec.




























Après une petite pause fraîcheur dans notre appartement, nous faisons une bonne centaine de mètres pour arriver à la porte de la Forteresse de Rethymnon appelée aussi Fortezza. Elle a subi les courants Vénitiens puis Ottomans au fil de son histoire. Nous nous acquittons de la somme de 4 euros par personne pour y accéder. On nous donne un guide pour nous repérer. La Forteresse est bâtie sur la colline rocheuse de Paléokastro (le vieux château). Il ne reste pratiquement que des ruines sauf la Mosquée du Sultan Hibrahim, la Chapelle Sainte-Catherine, la maison du recteur ... Le théâtre Erofili se trouve non loin de l'entrée. A l'époque il y avait aussi quelques magasins et habitations qui maintenant n'existent plus ou sont en ruines. Lors de notre balade, nous croisons une maman chat tenant son bébé par la peau du cou. Trop mignon mais impossible de les prendre en photo. On reçoit quelques petites gouttes de pluie mais ça s'arrête aussitôt. Nous finissons notre visite en passant par la boutique aux souvenirs. J'ai trouvé ce que je voulais depuis notre arrivée : des sous-verres en forme de disque de Phaistos. Parfait.




































Le retour à l'appartement se fait ultra-rapidement. D'ailleurs on voyait notre rue lorsque nous étions sur un des bastions de la forteresse. Un peu plus tard, nous allons marcher dans Rethymnon pour chercher un restaurant afin de manger ce soir. Celui que Julie avait repéré ne nous convient finalement pas. On va faire un grand tour de la ville avant de nous rapprocher de l'appartement. Tellement ''rapprocher'' qu'on repasse juste devant avant de choisir une taverne à une vingtaine de mètres de notre résidence ! La Taverne To Rinio ne paye pas de mine.





Les photos des plats proposés ne sont pas forcément très engageantes. Mais quelle belle surprise ! La salade grecque qu'on partage à deux est bien fournie, même si l'huile d'olive est servie avec générosité et les plats qui suivent sont délicieux. J'ai pris une souvlaki qui a bien rempli l'assiette et mon estomac. Un délice. Les tables de To Rinio sont toutes dans la ruelle avec très peu de passage à cette heure tardive. Au lieu de rentrer directement à l'appartement, on va se balader un peu. Rethymnon by night n'est pas mal du tout. Il est l'heure d'aller au dodo !

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