Voyage en Crète 6 - Jour 6 - Stavros - Gorge d'Agia Irini - Sougia

Mercredi 11 mai 2022

Ce matin c'est un peu fatigué que je me lève mais vu le très beau temps qu'il fait, je me mets en tenue de coureur et me voilà parti pour faire une petite sortie running pendant que Julie se réveille tranquillement. Deux petites boucles du côté de Stavros beach puis une petite escapade sur l'étroite route qui serpente entre les champs et les terrains laissés à la nature avec pour décors les Montagnes Blanches, la mer, le soleil... C'est bien en sueur que je termine mes 10,2 km, les jambes un peu lourdes.
















En remontant dans notre logement, on peut se rendre compte de la chance qu'on a avec nos deux balcons et nos vues ''mer'', ''montagne d'Akrotiri'' et ''Montagnes Blanches.





Après ma douche et la lessive à la main de notre linge, nous passons au petit déjeuner. Il ressemble comme deux gouttes d'eau à celui d'hier mais qu'est-ce qu'on adore ça ! (yaourt grec au miel pour Julie, à la confiture de fraise pour moi, brioche, bananes et surtout... café !).









Nous quittons Georgia Vicky et Pablos pour nous rendre au départ de la randonnée de la Gorge d'Agia Irini. L'itinéraire est coupé distinctement en deux. Une première partie roulante avec notamment la new road, et la seconde partie en mode ''route de montagne''. C'est d'ailleurs sur cette seconde partie qu'on peut voir de nombreux moutons et chèvres sauvages se balader aussi bien sur le bas côté que sur la chaussée !



Une fois à Agia Irini (80 habitants ce qui n'est pas bien énorme !), nous nous stationnons sur un parking à la sortie de ce petit village. Un plan est dressé à l'entrée de la Gorge d'Agia Irini (Gorge de Sainte-Irène). Nous sommes dans le massif des Montagnes Blanches. La randonnée va nous conduire d'Agia Irini à la taverne Oasis, neuf kilomètres plus loin (et non pas sept comme indiqué par la carte) et surtout un peu plus de 500 mètres de dénivelé négatif cumulé plus bas. Une fois à la taverne, il est possible de poursuivre pendant cinq kilomètres supplémentaires sur une route qui s'arrête une fois face à la Mer de Libye dans le village de Sougia. Mais notre but est de nous rendre à la taverne, de manger, puis de remonter. Beaucoup moins fréquentée que la Gorge de Samaria, la Gorge d'Agia Irini peut en constituer une alternative. La somme de deux euros par personne correspond au tarif permettant d'accéder au parcours. Elle sert au financement de l'entretien du sentier mais également à assurer la présence des nombreux points d'eau potable (à chaque kilomètre). Après un premier kilomètre facile, Julie n'est pas très à l'aise dans les parties techniques et glissantes de la descente. Et le fait d'avoir couru dimanche un marathon n'aide pas vraiment. On peut admirer la faune et la flore locales. Il nous aura fallu 2h17 pour sortir du lit de la rivière de cette gorge.



















































La taverne Oasis est située juste à la sortie du lit de la rivière. Elle est complètement isolée. Son jardin est à l'abri des oliviers, des orangers et de nombreux autres arbres. Ce qui est bien en Crète, c'est qu'il est quasiment possible de manger à n'importe quelle heure. Il est seize heures et nous allons déjeuner ! Comme nous avons très très faim, nous ajoutons une entrée à notre plat :
- entrée : salade crétoise (à partager)
- plats : biftekis au poulet avec du riz et des petits légumes (Julie), souvlaki de porc mariné avec du riz et des petits légumes (Jeff)
- boissons : jus d'orange frais (Julie), bière Mythos (Jeff), grande bouteille d'eau Samaria (pour deux), deux verres de raki (offerts).
Franchement, nous avons bien mangé et ça m'a bien redonné de l'énergie !











Julie ayant eu des difficultés dans la descente et une certaine fatigue, nous avons décidé qu'elle allait poursuivre en direction de Sougia en grande partie sur la route et en descente, pendant que moi je vais remonter les 9 kilomètres et les 500 mètres de dénivelé positif de la Gorge d'Agia Irini pour récupérer la voiture avant de la rejoindre à Sougia. Même si la digestion est un peu compliquée au début, je ne traîne absolument pas en remontant toute la gorge à un rythme beaucoup plus élevé que lors de la descente sans faire le moindre arrêt mais sans oublier de prendre de nombreuses photos. Autant nous avions croisé une quinzaine de randonneurs lors de notre descente, autant pendant ma remontée, j'ai croisé... zéro humain ! La Gorge d'Agia Irini rien que pour moi. 1h36 après avoir quitté la taverne, je me retrouve à notre voiture de location !








































Je reprends donc la route pendant une vingtaine de minutes, avant d'arriver à Sougia où Julie m'attend sur la plage, un café à la main. Un peu chaud pour elle et pour sa langue ! Sougia est un petit village d'une centaine d'âmes mais qui offre de nombreuses chambres à la location pour les vacanciers. Au niveau historique, Sougia se nommait autrefois Syia et était l'un des ports de la ville d'Elyros (avant JC). Après la Seconde Guerre mondiale, Sougia est devenue un vrai village mais uniquement accessible par voie maritime. C'est bien plus tard qu'elle est reliée au nord de l'île par la construction d'une route. Un panneau explicatif nous apprend également qu'un tremblement de terre a provoqué la hausse des côtes de six mètres et actuellement c'est toujours visible grâce à la marque sur les falaises qui jouxtent le petit port du village.








Nous retournons à Stavros pour rejoindre notre logement. Une heure quarante-cinq de route est nécessaire mais ça roule bien. Nous sommes accueillis par Pablos toujours friand de caresses à rallonge !



Une très belle journée se termine. Demain elle devrait être moins fatigante. Mais ça sera une autre histoire. A demain !

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