Voyage en Crète 2 - Jour 12 - Iérapétra - Myrtos - Site Archéologique de Phaistos - Agios Ioannis - Kalamaki - Matala - Red Beach - Kamilari

Dimanche 29 septembre 2019

C'était déjà notre dernière nuit à Iérapétra. Nous y serions resté volontiers plus longtemps. Nous refaisons nos sacs à dos avant de prendre notre ultime petit déjeuner sur le toit-terrasse. Au menu de ce premier repas de la journée : yaourts grecs, raisin, petits pains et biscuits, miel, café. Il est maintenant l'heure de dire au revoir à Popy en espérant y revenir prochainement et également avec l'espoir d'avoir le même logement.





C'est en suivant la mer que nous prenons la direction de Kalamaki. La sortie de Iérapétra se fait par le côté plutôt commercial. Nous pouvons apercevoir de nombreuses serres qui de loin ressemble à des piscines, surtout lorsqu'on est en hauteur et qu'on les voit tout en bas. Nous n'allons pas quitter de vue la mer jusqu'à ce qu'on entre dans la commune de Mythos et ses ruelles très étroites. Dès qu'on sort de cette petite ville, nous faisons une halte pour admirer le beau paysage.




Nous reprenons la route qui est coincée entre la mer et la montagne. Elle est très spectaculaire. Nous poussons jusqu'à Tersta, toujours vers l'ouest, là où on a l'impression que la montagne se jette dans l'eau. C'est à cet endroit qu'on pique complètement vers le nord afin de retrouver la grande route qui se poursuit vers l'ouest. Bien plus loin, nous traversons Mires, peu de temps avant d'arriver au site archéologique de Phaistos. Nous l'avons visité en mai mais l'envie de s'y arrêter était trop forte. Ce site qui se situe dans la plaine de la Messara est merveilleux. On ne va pas le visiter à nouveau, mais on met pied à terre pour jeter un coup d’œil aux ruines du palais visible du chemin qui mène à l'entrée. Comme ce site se trouve perché, on a une vue imprenable sur la Messara.






















Un quart d'heure après notre arrivée sur Phaistos, nous repartons pour nous arrêter cinq minutes plus tard sur le grand parking de la taverne Agios Ioannis qui se trouve dans la commune de … Agios Ioannis. Pas compliqué à retenir ! Cette taverne nous avait fait de l’œil en mai lorsque nous étions passés à plusieurs reprises devant, mais on ne l'avait pas testée à l'époque. Nous mangeons sous la pergola sur la terrasse.
- plats : caviar d'aubergine (Julie), salade grecque (Julie) et souvlaki de porc (Jeff)
- boissons : une grande bouteille d'eau + le café grec de Julie.
Nous sommes déçus de cet établissement. Nous avons attendu très longtemps pour le service alors que des personnes arrivaient après nous ont été servis bien avant. De plus la qualité des plats n'est pas à la hauteur de nos espoirs. On a venu, on a vu, on a été vaincus !








Dix minutes plus loin, nous arrivons au Galaxias Studios à Kalamaki où nous avons réservé deux nuits. Cet établissement se trouve à moins de 100 mètres de celui qu'on avait loué il y quatre mois. D'ailleurs on se stationne sur le même parking. Nous sommes reçus par Haroula qui nous mène au second étage, studio numéro 10. Un logement tout en long assez spacieux mais avec de l'ameublement daté. Mais nous trouvons facilement nos aises.





La journée défile rapidement mais nous décidons d'aller faire un tour à Matala et plus précisément à Red Beach que Julie m'a fait connaître en mai. Nous y arrivons rapidement et trouvons une place à l'entrée de cette station balnéaire qui dans les années 1960-1970 était le rendez-vous incontournable des hippies. Nous traversons le début de la ruelle touristique avant de tourner à gauche et de remonter tout le long parking qui mène au pied d'une falaise que nous escaladons jusqu'au petit col. Lorsque nous arrivons en haut, nous avons une très jolie vue sur Matala et son anse. Une centaine de mètres plus loin, nous franchissons un portillon avec des tonnes de cadenas laissés pas les touristes et on a aussitôt une vue plongeante et désertique sur la plage de Red Beach.










Red Beach est une plage restée au temps des hippies où les nudistes et les non nudistes se mélangent. Une taverne désertée la nuit est largement aux couleurs de cette époque ''Peace and Love''. Je vais me baigner pendant que Julie lit le roman que je lui ai offert ''Cartes postales de Grèce'' de Victoria Hislop. Plus tard, lorsque nous remontons, nous restons quelques temps au sommet parmi quelques autres marcheurs pour observer le magnifique coucher de soleil qui se produit sous nos yeux. Nous redescendons dans les ruelles de Matala avant de regagner la voiture et rentrer vers Kalamaki.

































Après une bonne douche à notre appartement, nous reprenons la voiture pour manger à la taverne Acropolis à Kamilari qui nous avait particulièrement plu lors de nos vacances précédentes. Une fois dans ce petit village posé sur une colline, nous grimpons jusqu'au sommet et là, il nous est impossible de trouver une place de stationnement, la fête du village battant son plein. Du coup, on redescend le village pour trouver une autre taverne : le ''To Kelari''. Ce changement inopiné sera une réussite.
- plats : poulet à l'orange et pommes de terre (Jeff) et Imam (aubergine farcie, Julie)
- dessert : un baklava pour deux
- boissons : ½ litre de vin rouge production maison et une grande bouteille d'eau Zaros
Plusieurs verres de raki nous sont offerts. Lors du second passage, le propriétaire des lieux insiste en disant que c'est de la vitamine. Alors si c'est de la vitamine …





L'accueil, la cuisine et le cadre avec vue (même s'il faisait noir) sur le jardin potager, font de cette taverne comme une des meilleures qu'on ait testée en Crète. Giorgios le patron est top. On peut choisir les plats du jour directement dans la cuisine où l'odeur est … miam.

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