Dimanche 26 juillet 2020
Première sortie running depuis que nous sommes à Orionas Village à Daratsos. Le soucis est que cette petite localité est perchée au-dessus de La Canée. Le début de ma sortie se fait donc en descente mais avec déjà quelques petites remontées. Une fois à La Canée, ce n'est pas plat du tout. Le retour, comme le dit si bien quelqu'un que Julie et moi connaissons et qui habite dans le Lassithi, ... c'est l'enfer ! Des côtes que je serais incapable de monter à vélo. Raide de chez raide. Un chrono moyen mais la fierté de ne pas m'être arrêté une seule fois. Un peu de récupération en marchant dans le jardin de notre maisonnette pendant que Julie se réveille. Place ensuite à la lessive et surtout ... à la douche !
Un bon petit déjeuner nous attend sur la terrasse arrière. Aujourd'hui je me ''satisfais'' d'un yaourt grec au miel du Plateau du Lassithi et de fromage frais sur du pain avec bien évidemment un grand café. Enfin deux...
Aujourd'hui, visite ou plutôt revisite car nous connaissons déjà, de la ville de La Canée. Présentation et histoire de cette seconde plus grande ville de Crète (environ 55000 habitants) après Héraklion. La Canée (de l'italien La
Canea, en grec : τα Χανιά (au
pluriel), souvent transcrit en Chaniá ou Haniá) est
une ville de Crète occidentale, dans le district
régional du même nom, en Grèce. C'est la seconde
ville de l'île, avec environ 55 000 habitants. Antiquité : La Canée est situé sur l’ancien
emplacement minoen de Cydonia. La ville se développe
à nouveau à la fin de l’époque minoenne comme une
importante cité-État de la Grèce classique, dont
les limites s’étendaient de la baie de La Canée jusqu'au pied
des Montagnes blanches. Kydonia était constamment en
guerre avec d’autres cités-États telles
que Aptera, Falasarna et Polyrrinia,
voire Égine, qui commémore une victoire au temple
d'Aphaïa. La cité est assez importante pour être mentionnée dans
l’Odyssée d’Homère. En 69 av. J.-C., le consul
romain Metellus défait les Crétois et conquiert Kydonia à
qui il accorde les privilèges d’une cité-État indépendante.
Kydonia eut le droit de frapper sa propre monnaie
jusqu’au 3e siècle apr. J.-C. Moyen Âge : Le début de la période de
domination byzantine est assez mal documenté. Les armées
musulmanes prennent possession de l’île en 824, reprise par
les Byzantins en 921, qui commencent alors à fortifier la ville pour
empêcher sa reconquête par les musulmans. Après la quatrième croisade et
le démantèlement de l’Empire byzantin, en 1204, la Crète est
donnée à Boniface de Montferrat, qui choisit de la revendre
aux Vénitiens. Ceux-ci établissent une colonie à La Canée en
1252, la cité étant alors reconstruite. Elle est le siège
administratif de la région et un centre de commerce ainsi qu’une
région agricole fertile. Des fortifications sont construites tout
autour de la ville pour la protéger des invasions et des pirates,
donnant à la cité la forme qu’elle a aujourd’hui. En 1266, la
ville est pillée par les Génois. Renaissance : En 1644, un bateau convoyant un
dignitaire turc est arraisonné par les chevaliers de Malte, qui
transportent le butin à La Canée. Le sultan en prend
prétexte pour déclencher la guerre de Crète. Les Turcs
débarquent au monastère de Gonia, à Kissamos,
qu’ils pillent et incendient. Sous le commandement de Youssouf
Pacha, ils s'emparent ensuite de La Canée le 2 août 1645 au
terme d'un siège de 57 jours. La plupart des églises sont
transformées en mosquées et les richesses de la ville
sont prises. Les Turcs résident principalement dans les quartiers
est de la ville, Kastelli et Splantzia, où ils
convertissent l’Église dominicaine de Saint-Nicolas
en mosquée Houghiar Tzamissi. Ils construisent également
de nouvelles mosquées telles que la mosquée Kioutsouk Hassan sur le
port, des bains publics (hammam), et des fontaines, éléments
importants des cités turques. Le pacha de Crète résidait à La
Canée. Époque moderne : En 1821, alors que la Grèce se
soulève contre l’Empire ottoman, beaucoup de chrétiens sont
massacrés, y compris l’évêque de Kissamos, pendu à un
arbre. Eleftherios Venizelos, originaire de
Mournies près de La Canée, est un des meneurs de la révolte
crétoise de 1897-1898 contre les Ottomans. Il devient par la
suite Premier ministre de Grèce. Sa tombe est au sommet d’une
colline surplombant La Canée. En 1898, pendant les derniers pas vers
l’indépendance et l'enosis (union avec la Grèce), les
grandes puissances font de La Canée la capitale d’un État crétois
semi-autonome, avec le prince Georges de Grèce à sa tête.
Le quartier de Halepa possède plusieurs ambassades et
consulats néoclassiques datant de cette période. La capitale de
l’île sera transférée à Héraklion en 1971. La ville aujourd’hui : Bien qu’elle ait été bombardée
pendant la Seconde Guerre mondiale, La Canée est considérée
comme une des plus jolies villes de Crète, particulièrement le
vieux port vénitien avec son phare du 15e siècle et
la mosquée des Janissaires. La plupart des bâtiments
ont été restaurés afin de devenir des hôtels, des magasins ou des
bars. Cependant, le quartier de la Splantzia, derrière le port et
les arsenaux vénitiens est toujours très largement intact et très
évocateur de l’atmosphère d’alors. La cathédrale
grecque orthodoxe de 1860 est située dans un
square, faisant face à la cathédrale catholique romaine.
La synagogue — Etz Hayyim dans le quartier
Topanas — a été restaurée ces dernières années, l’empêchant
ainsi de tomber en ruine après que la communauté juive de La Canée
a été déportée de l’île par les soldats
du Troisième Reich en 1944. Tragiquement, une
torpille britannique coula le Tanais qui transportait la
plupart des juifs prisonniers. La ville se glorifie de posséder un
musée archéologique, un musée de la marine et un musée du
folklore, des galeries d’art et de nombreux magasins et tavernes
dans la vieille ville. Le marché couvert datant de 1913, basé
sur les plans de celui de Marseille, est aux
abords de la vieille ville et est populaire aussi bien auprès des
touristes que des habitants locaux. Dans la nouvelle ville, on trouve
l’université et la mairie. Notre balade à plus de 36 degrés nous aura permis d'arpenter le port et les ruelles de Chania pendant 9,4 kilomètres en à peu près 2h50.
Il est bientôt 14 heures et la faim commence à se faire ressentir pour Julie. Mais où manger ? Aller à Stravos pour jouir un peu de la plage et manger à la Taverne Thanasis qui nous a tant plu en mai 2019 ? Ou trouver un endroit ici à La Canée ? Après avoir jeté un coup d'oeil sur son Guide du Routard, Julie nous trouve la Taverne ''Agistri'' à La Canée. En plus c'est sur le chemin pour retourner à notre voiture. La vue est magnifique avec la plage à deux pas de notre table. Nous sommes également à l'ombre. Tant mieux car les 36,5 degrés tapent fort ! Au menu :
- plats : un souvlaki de poulet (pour moi) et de l'espadon grillé (pour Julie)
- dessert (offert) : une assiette de melon vert et de pastèque
- boissons : une Mythos et un café piston (pour moi), un coca zéro et un café sketo (pour Julie)
- boisson (offerte) : une carafe d'eau.
Même si le service aurait pu être un peu plus rapide, nous nous sommes régalés.
La suite de la promenade nous mène sur la Péninsule d'Akrotiri, au nord de La Canée. Nous allons à un endroit que nous connaissons car nous y sommes allés ensemble en mai 2019, mais surtout c'est un des endroits préférés de Julie en Crète même s'ils sont nombreux : le Monastère d'Agia Triada. Nous y restons plus d'une heure. Du calme, de la quiétude, de la belle pierre, un petit paradis sur terre. Il n'y a qu'à regarder les nombreuses photos pour s'imprégner de ce beau lieu !
Avant de rentrer à la maison, nous décidons d'aller boire un verre à la Taverne Thanasis à Stavros que nous connaissons bien et profiter un peu de sa plage. Lorsque nous nous y approchons, nous sommes surpris de voir que l'accès à son parking est impossible. Nous terminons donc à pied et à notre grande surprise on retrouve la taverne, ou plutôt ce qu'il en reste, dans un état de ruine. Les murs son troués de partout, le restaurant n'existe plus ! Nous sommes un peu choqué car on se souvient toujours y avoir très bien mangé ! Bon, il ne nous reste plus que le très beau paysage à admirer !
Du coup on rentre à Daratsos mais en s'arrêtant devant un kiosque à La Canée car Julie a envie de se faire plaisir avec une glace. Une fois à la maison, douche puis apéro repas avec concombre, féta et ... raki !!!
Il est bientôt 14 heures et la faim commence à se faire ressentir pour Julie. Mais où manger ? Aller à Stravos pour jouir un peu de la plage et manger à la Taverne Thanasis qui nous a tant plu en mai 2019 ? Ou trouver un endroit ici à La Canée ? Après avoir jeté un coup d'oeil sur son Guide du Routard, Julie nous trouve la Taverne ''Agistri'' à La Canée. En plus c'est sur le chemin pour retourner à notre voiture. La vue est magnifique avec la plage à deux pas de notre table. Nous sommes également à l'ombre. Tant mieux car les 36,5 degrés tapent fort ! Au menu :
- plats : un souvlaki de poulet (pour moi) et de l'espadon grillé (pour Julie)
- dessert (offert) : une assiette de melon vert et de pastèque
- boissons : une Mythos et un café piston (pour moi), un coca zéro et un café sketo (pour Julie)
- boisson (offerte) : une carafe d'eau.
Même si le service aurait pu être un peu plus rapide, nous nous sommes régalés.
La suite de la promenade nous mène sur la Péninsule d'Akrotiri, au nord de La Canée. Nous allons à un endroit que nous connaissons car nous y sommes allés ensemble en mai 2019, mais surtout c'est un des endroits préférés de Julie en Crète même s'ils sont nombreux : le Monastère d'Agia Triada. Nous y restons plus d'une heure. Du calme, de la quiétude, de la belle pierre, un petit paradis sur terre. Il n'y a qu'à regarder les nombreuses photos pour s'imprégner de ce beau lieu !
Avant de rentrer à la maison, nous décidons d'aller boire un verre à la Taverne Thanasis à Stavros que nous connaissons bien et profiter un peu de sa plage. Lorsque nous nous y approchons, nous sommes surpris de voir que l'accès à son parking est impossible. Nous terminons donc à pied et à notre grande surprise on retrouve la taverne, ou plutôt ce qu'il en reste, dans un état de ruine. Les murs son troués de partout, le restaurant n'existe plus ! Nous sommes un peu choqué car on se souvient toujours y avoir très bien mangé ! Bon, il ne nous reste plus que le très beau paysage à admirer !
Du coup on rentre à Daratsos mais en s'arrêtant devant un kiosque à La Canée car Julie a envie de se faire plaisir avec une glace. Une fois à la maison, douche puis apéro repas avec concombre, féta et ... raki !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire